// Mille vies » Chevaux
Ville de Montréal

boomerang

Bibliothèques publiques de Montréal

Mille Vies

Chevaux

Retour à la liste des thèmes

C’est en 1625 que les premiers chevaux français posent leurs sabots en Nouvelle-France. Ils seront les premiers de la lignée des «chevaux canadiens». Reconnus pour leur puissance, leur souplesse et leur robustesse, ils font toujours la fierté de leur propriétaire.

Au 19e siècle, le cheval est de tous les travaux et de tous les événements de la vie. On le préfère au bœuf qui, malgré sa force, s’embourbe trop facilement dans la neige et dans les chemins boueux.

Le transport sur de longues distances et pour de lourdes cargaisons se fait grâce au réseau hydrographique. Sur les courtes distances, le cheval monté de son cavalier, attelé à la calèche, la charrette ou le corbillard est de tous les déplacements. Il est également utilisé pour les travaux des champs, pour actionner de la machinerie ou extraire les blocs de glace découpés à même le cours d’eau durant l’hiver.

Au début du 19e siècle, dans la ville naissante, derrière la porte cochère, toutes les maisons abritent une étable dans leur cour arrière. Le transport en commun se développera peu à peu. Le cheval y sera mis à contribution. L’omnibus est un véhicule hippomobile sur roues qui, tout comme les diligences, transportera ses clients d’un point à un autre. Viendra par la suite le tramway hippomobile mis en service en 1861 par la Montreal City Passenger Railway Company. Ancêtre du tramway, il s’agit d’un véhicule sur rail, mais tiré par deux chevaux. Dans les rues de la ville, des charrettes remplies d’avoine livrent sans relâche le carburant nécessaire à alimenter les chevaux.

À la ville, le cheval n’est devenu qu’un attrait touristique que depuis peu de temps. Dans les années 1950, qui se rappelle ou s’est fait raconter l’histoire du cheval du laitier faisant la «ronne» de lait, s’arrêtant devant les portes des maisons et repartant sans aucune directive de son conducteur…

Livres


Au pays des chevaux

texte d’Agnès Galletier ; photos de Gabriele Boiselle.
Toulouse : Milan, 2005.


Le cheval, force de l’homme

Jean-Pierre Digard.
[Paris] : Gallimard, 2002, c1994.


Cavalia : un rêve de liberté

textes de François Brousseau et Valérie Martin ; photographies de Jacques Nadeau ; photographies additionnelles de Frédéric Chéhu et participation de Raôul Duguay.
[Montréal] : Fides, 2004.

Les mots du cheval

Véronique Pidancet-Barrière.
[Paris] : Belin, 2005.

Sites Web

Le cheval

Cheval - L’Encyclopédie canadienne