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Après la conquête britannique et la signature du Traité de Paris de 1763, les Français sont officiellement boutés hors de l’Amérique. L’armée britannique prend le contrôle d’un territoire peuplé en majorité par des Français catholiques.

L’importance de la présence de l’armée britannique sur l’ancien sol français devient primordiale lorsque les colonies britanniques d’Amérique s’engagent dans un conflit armé avec leur métropole. La guerre d’indépendance se termine en 1783. Les anciennes colonies se libèrent de la Grande-Bretagne en déclarant leur indépendance et en fondant les États-Unis d’Amérique.

L’arrivée des Loyalistes américains restés fidèles à la couronne britannique modifie considérablement les structures du Canada tant au niveau politique que démographique et religieux. Les Loyalistes s’expliquent mal comment un peuple conquis peut obtenir autant de privilèges en terre britannique. En 1791 sont formés le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec).

En 1812, les États-Unis affrontent à nouveau leur ancien maître dans une guerre qui mènera les troupes américaines jusqu’aux abords de Montréal. L’idée d’annexion aux États-Unis n’est pas absente des débats des Patriotes dans le Haut et le Bas-Canada. Les Rouges aux idées libérales croient aux idées modernes venues du Sud.

Malgré certains pouvoirs politiques accordés en 1791, plusieurs s’en montrent insatisfaits tant dans le Haut que le Bas-Canada. Les tenants d’une plus grande libéralisation s’organisent. La Rébellion des Patriotes de 1837-1838 est matée par l’armée britannique et conduit au Rapport Durham à l’Union des deux Canadas en 1840.

Durant toute la période britannique, les militaires sont très présents à Montréal. Ils logent au Faubourg Québec (rues Bonsecours, St-Paul, Berri) qu’ils quittent pour s’établir sur l’île Sainte-Hélène en 1820. Ils y construiront un fort qu’ils occuperont jusqu’au départ des troupes britanniques en 1870 suite à la création de la Confédération canadienne.

À Grosse-Île, c’est le 32e Régiment de l’armée britannique qui y est cantonné. Il s’y installe pour imposer la nouvelle Loi sur la quarantaine de 1832 créant la station de quarantaine. Cette loi stipule que tous les navires devront s’arrêter à Grosse-Île et y subir une inspection sanitaire obligatoire avant de poursuivre sa route. Pointant vers le fleuve, trois canons sont installés visiblement pour décourager tous les capitaines d’outrepasser la loi.

Sur la table de chevet de l’auteur

En quarantaine : la vie et la mort à la Grosse-Île

Livres

Québec, ville militaire : 1608-2008

Serge Bernier … [et al.].
Montréal : Art Global, 2008.

Le patrimoine militaire canadien : d’hier à aujourd’hui

René Chartrand, Serge Bernier
Montréal : Art global, c1993-c2000

Sites Web

Musée canadien de la guerre – Expositions en ligne



L’histoire militaire du Canada – Bibliothèque et Archives Canada



Forces armées – L’Encyclopédie canadienne