Mille vies » Montréal

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Montréal

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Depuis que les terres bordant le Saint-Laurent sont peuplées d’hommes et de femmes, l’île de Montréal a toujours été désirée pour ses différents attraits. Son insularité, son positionnement géographique au confluent de plusieurs cours d’eau menant à la mer, aux Grands Lacs, vers les états de Nouvelle-Angleterre ou vers le cœur de l’Amérique, ont été reconnus par les Amérindiens depuis la nuit des temps.

Bien avant la fondation de Montréal en 1642 par les Français, Montréal était un lieu de rassemblement et d’occupation. Lieu de partages et d’échanges, Montréal accueillait les peuples amérindiens venus d’ici et d’ailleurs. Il n’est pas étonnant que les Européens de l’époque aient constaté les avantages de cette grande île au milieu du fleuve et qu’ils en aient fait un poste important du développement de la Nouvelle-France, puis du Canada et du Québec.

L’histoire ne conserve bien souvent que la version des gagnants. L’histoire amérindienne tout comme l’histoire du Québec ont souvent été malmenées. Les élites supprimées, les écrits relégués au second plan de la survie n’ont pas permis d’entretenir et de soutenir les cultures et l’enseignement de ces cultures. La survie culturelle des perdants contrecarre la progression des vainqueurs. Il en est ainsi, ici et partout, hier comme aujourd’hui.

La culture vivante d’un peuple peut mourir. L’histoire le démontre.

Sur la table de chevet de l’auteur

Les cathares: de la gloire à la tragédie, 1209-1244

Livres

Je suis Montréal

[texte de] Louise Larivière ; [photographies de] Jean-Eudes Schurr [avec la collaboration de Yves Beaulieu ... et al.].
[Montréal] : Éditions de l’Homme, 2004.

Montréal, à l’encre de tes lieux