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Mille Vies

Harriet Tubman

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« Si j’avais convaincu plus d’esclaves qu’ils étaient bien des esclaves, j’aurais pu en sauver des milliers d’autres. »

Il y a des rencontres marquantes. Des rencontres dans nos vies. Des héros concierges qui vont vaincre l’alcool. Des héroïnes médecins qui font reculer les tanks de la bêtise. Des héros ado qui combattent leur gêne pour aller à l’école. Des rencontres dans l’art. Des rencontres dans l’histoire. Harriet Tubman est une de ces rencontres, parce qu’elle est de ce genre de personnes qui bien au-delà de leur propre vie marquent les générations et deviennent des modèles d’humanité. Gandhi, Luther King, Jésus, Mahomet, Mandela, Marie Curie, Einstein… ces vies qui nous rendent plus humains parce que le sang qui coule dans leurs veines est le même que le nôtre.

Harriet Tubman est d’autant plus une rencontre parce qu’elle est peu connue. Ses biographes ne sont pas légion. Hollywood n’a pas immortalisé son histoire. Il faut dire que Harriet Tubman n’avait peut-être pas les critères de l’emploi de héros : une femme, une noire. Par ses actions, elle est pourtant l’un des personnages les plus influents de la guerre de libération des Noirs et de la Guerre civile américaine.

Harriet Tubman est née esclave dans une plantation du Maryland en 1820 environ. L’année de naissance des esclaves n’était pas enregistrée et se perdait autant que la mémoire. Sa grand-mère africaine était la première de cette lignée d’esclaves d’Amérique. Ses parents eurent neuf enfants qui pour la plupart furent vendus à d’autres propriétaires esclavagistes. Parvenir à libérer ses frères et sœurs fut une motivation importante dans les actions d’Harriet.

Très jeune, son propriétaire loua ses services à d’autres propriétaires chez qui elle subit de mauvais traitements qui furent possiblement la cause de son épilepsie. Sa santé fragile poussa son maître à chercher à la vendre. Sa crainte de se retrouver dans le sud profond lui procura l’élan de survie nécessaire pour passer à l’action. Elle s’échappa en 1849 et fut probablement aidée dans sa fuite par des quakers sur le chemin de fer clandestin.

Harriet Tubman est principalement connue pour ses faits d’armes en tant qu’une des conductrices les plus habiles du chemin de fer clandestin, mais elle fut également très engagée dans la Guerre civile américaine. À la fin de la guerre, elle poursuivit son action pour les droits des Afro-Américains et des femmes, plus particulièrement pour l’obtention de leur droit de vote.

Sur la table de chevet de l’auteur

Le journal d’Anne Frank

Livres


Harriet Tubman : the road to freedom (en anglais)

Catherine Clinton.
New York : Little, Brown and Co., c2004.

Sites Web

Histoire des Noirs au Canada – Harriet Tubman



Dictionnaire biographique du Canada en ligne



En route vers le Nord – Les héros du chemin de fer clandestin