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Astronomie

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Galileo Galilei (1564-1642) est un scientifique italien considéré comme le père de l’observation scientifique et de la physique moderne. Son esprit scientifique et sa persévérance à défendre ses convictions ont été et sont toujours un exemple de liberté d’agir, de penser et de communiquer. Son histoire démontre cependant que le pouvoir, quel qu’il soit, peut être nuisible entre les mains d’esprits rigides et obtus.

Envers et contre tous, Galilée a défendu avec acharnement la théorie du scientifique polonais Nicolas Copernic qui, contrairement aux idées de l’époque, soutenait que le Soleil est au centre de notre système solaire. L’ héliocentrisme se confrontait au géocentrisme, la thèse selon laquelle la Terre est immobile au centre de l’univers et que les astres tournent autour d’elle.

Les plus grands adversaires de Galilée furent les théologiens qui voyaient dans la théorie de Copernic non seulement une erreur scientifique, mais surtout une hérésie contre les livres de la foi. L’héliocentrisme proposait que la Terre soit en mouvement sans être au cœur de la création. Les saintes Écritures affirmaient pourtant que Dieu avait « fixé la Terre ferme et immobile ». Il n’en fallait pas plus pour imposer à Galilée l’intransigeance de la papauté romaine et de la Sainte Inquisition.

En 1633, la justice condamne Galilée pour un livre publié l’année précédente et dans lequel il réaffirme la justesse de la théorie de Copernic et de l’héliocentrisme. Galilée est contraint de se rétracter sous peine de subir un jugement plus sévère qui aurait pu le conduire au bûcher.

Ce n’est qu’au début du 18e siècle que Copernic et Galilée sont réhabilités. En 1822, la papauté romaine accepte finalement l’idée que la terre tourne autour du Soleil. Les ouvrages de Copernic et Galilée sont retirés de l’Index en 1835.

Il va sans dire que les libres penseurs verront dans cet accroc à l’invulnérabilité des institutions de la papauté une occasion de reprocher aux ecclésiastiques leur empressement à juger et à condamner les idées nouvelles, les découvertes, les sciences et la littérature. Une question était sous-jacente : pareille erreur d’interprétation qui aurait pu conduire un génie, tel que Galilée au bûcher, ne pouvait-elle pas se reproduire au 19e siècle?

En 1856, Louis-Antoine Dessaulles présente une conférence intitulée : Galilée, ses travaux scientifiques et sa condamnation. Dessaulles est un éminent intellectuel. Il est membre de l’Institut canadien de Montréal et s’oppose farouchement à la censure que l’église, sous les auspices de Mgr Bourget, impose à l’Institut, à sa bibliothèque et à la société.

Sur la table de chevet de l’auteur

Galilée, ses travaux scientifiques et sa condamnation : lecture publique faite devant l’Institut-Canadien

Livres


L’astronomie

John Duncan ; [traduction, Virginie de Bermond-Gettle, Érik Seinandre, Nathalie Audard].
Bath : Parragon, 2007.


L’astronomie

Pierre Kohler.
Genève : Minerva, 2006.


Astronomie

Nathalie Audard … et al.
[Paris] : Hachette, 2005.


Une histoire de l’astronomie

Marie-Christine de La Souchère.
Paris : Ellipses, c2006.


L’astronomie au féminin

Yaël Nazé.
Paris : Vuibert : Adapt, 2008.

Sites Web

Planétarium de Montréal – Dans le ciel



Qu’est-ce que l’astronomie? – AstroLab



Vidéos d’astronomie – Musée des sciences et de la technologie du Canada



Espace et astronomie – universcience.fr