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Trains et chemins de fer

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« Je ne voyage jamais sans mes mémoires. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train. »

— Oscar Wilde

Plusieurs villes doivent leur véritable naissance aux chemins de fer, qui ont permis d’unir les régions, de créer des emplois et de faciliter l’échange de produits à un coût moindre. La formation même du Canada, en 1867, dépendait en partie de la volonté d’un gouvernement central à relier, par réseau ferroviaire, l’Atlantique aux Grands Lacs. 4 ans plus tard, la Colombie-Britannique se joint au Canada avec pour condition d’être reliée au reste du pays via le rail. C’est de Montréal, le 28 juin 1886, que part le premier train qui traversera le Canada.

Alors que des communautés se créent et s’enrichissent, d’autres se défont. C’est le cas des Métis et des Premières Nations, dont le mode de vie est bouleversé avec l’arrivée des rails et l’apparition de nouvelles villes. Ils sont contraints de quitter les territoires ancestraux, surtout dans l’Ouest du Canada.

On retrouvait plusieurs nationalités parmi les travailleurs réalisant le terrassement nécessaire à la construction du chemin de fer. Ceux qui réalisaient souvent le travail le plus dangereux – et le moins bien payé – étaient les ouvriers d’origine chinoise. Chaque mille de voie ferrée réalisée correspondrait ainsi à un travailleur chinois ayant perdu la vie lors d’un accident de dynamitage ou de glissement rocheux.

La technologie des chemins de fer a mis la table à plusieurs autres découvertes et innovations, dont certaines sont toujours en usage de nos jours. Avant l’apparition du chemin de fer, chaque ville réglait ses horloges selon le positionnement du soleil, ce qui provoquait des décalages horaires entre des villes comme Montréal et Toronto. L’arrivée du chemin de fer transcontinental et la nécessité de respecter les horaires a inspiré à Sandford Fleming l’invention de la notion d’heure normale.

L’aviation, émergente à partir des années 1940, contribuera grandement au déclin en popularité du train de passagers. Cela n’empêchera pas le train de trouver d’autres usages que le seul transport de marchandises et de voyageurs. Ainsi, les wagons accueilleront les pupitres d’écoles mobiles, tout comme la chaise de dentiste, pour servir ponctuellement les membres de communautés éloignées des grands centres.

Livres


Au rythme du train, 1859-1970

Alexander Reford ; traduction, Ève Renaud.
Sainte-Foy : Publications du Québec ; [Québec] : Archives nationales du Québec, 2002.


Au coeur des trains

[auteurs, Jean-Marc Combe ... et al.].
[Paris] : Hachette, 2003.


Larousse des trains et des chemins de fer

Clive Lamming avec la collaboration de Daniel Brun, Pierre Cerisier et Alain Gernigon ; [préface de Guillaume Pepy].
[Paris] : Larousse, 2008.


L’atlas des trains américains

[Paris] : Atlas ; Issy-les-Moulineaux : Glénat, 2004.

Sites Web

Les chemins de fer – Musée des sciences et de la technologie du Canada



Les chemins de fer au Canada, de 1830 à 1918



Le Canada par le train



Centre d’histoire de Montréal – Chemin de fer